VOS EVOLUTIONS PROFESSIONNELLES

DANS LES METIERS
DU DEVELOPPEMENT DURABLE


Quelles que soient leurs activités, les grandes entreprises internationales autant que toutes autres entreprises exportatrices sont désormais régies par une multitude de réglementations nouvelles en même temps que de standards nouveaux, sous la menace de s’exposer à devoir réparer par des indemnisations considérables les dommages environnementaux, sociaux et climatiques qu’elles auront provoqués.

Les compétences sont délivrées par l'IPDD pour l'exercice des métiers suivants :

- Spécialistes Développement Durable / Responsabilité sociale et environnementale (RSE)
- Juriste / ingénieur spécialisé dans les industries extractives : pétrole, gaz, industries minières, etc.
- Juriste / ingénieur spécialisé dans les activités maritimes : transport maritime, exploitation portuaire, etc.
- Juristes spécialisés dans le commerce international : Union européenne / Chine / Russie / USA
- Avocats spécialisés dans les contentieux environnementaux et climatiques
- Auditeurs spécialisés Compliance / Durabilité / Vigilance
Cadres administratifs en charge du développement durable
- Compliance officer
- Spécialistes de la communication de crise
- Lobbyistes


NORMALISATION, AUDIT & CERTIFICATION

DANS LE CADRE DE L'IPDD

AU SERVICE

DE L'INDEPENDANCE DU CONTINENT


Outre la délivrance d'enseignements spécialisés, l'IPDD a pour mission l'élaboration autonome par des africains d'un système de normes et de standards industriels adaptés aux spécificités de l'Afrique à l'intention des entreprises nationales et internationales opérant sur le continent. Et dans le prolongement, le contrôle de l'application de ces normes et de ces standards industriels par la mise en oeuvre de procédures d'audit, d'évaluation, de certification, et de labellisation de ces entreprises.

La normalisation est une modalité privée de régulation économique, sociale et environnementale, complémentaire des législations étatiques, dont l’importance est considérable.

Elle peut se définir comme la production de règles professionnelles et de standards industriels déterminés avec l’objectif qu’ils soient intelligibles par le plus grand nombre, sans qu’aucune formation ou compétence juridique ne soit requise à cet effet.

Elle se distingue des lois souvent rédigées en des termes hermétiques au plus grand nombre, exposées aux aléas d’une interprétation, et en toute hypothèse déconnectées de la réalité concrète des entreprises lorsqu’elles prétendent à la généralité voire à l’universalité.

Pour résumer, elle se distingue des lois en ce qu’elle propose un prêt-à-appliquer juridique rapide, économique, efficace, évolutif et d’une certaine manière hygiénique en ce qu’elle limite grandement toutes les incertitudes et risques afférents à l’application de la Loi.

Le législateur étatique ne s’intéresse de surcroît que très exceptionnellement à l’effectivité des lois qu’il produit alors que le contrôle de l’application des normes qu’elles produit est consubstantiel au mécanisme de la normalisation.

Parallèlement aux normes légales qui sont générales et ne distinguent pas selon les activités qu’elles régissent, la création de normes professionnelles et de standards industriels spécialement adaptés à chaque activité permet d’imposer par-delà les lois des standards juridiques mieux-disants dont l’application est en théorie volontaire mais que les entreprises doivent en pratique s’imposer à elles-mêmes pour pénétrer leurs marchés.

La labellisation qui en est le résultat constitue un avantage concurrentiel considérable pour les entreprises qui en bénéficient.

La force normative de ces normes d’application initialement volontaire est de surcroît renforcée désormais en Europe par la directive européenne 2024/1760 « sur le devoir vigilance en matière de durabilité ».

Le continent africain se doit pour les besoins de son indépendance de se donner son propre système de normalisation dès lors qu’à l’égal des lois, ces normes expriment l’idéologie de leurs auteurs en même temps qu’elles défendent leurs intérêts.

Parmi toutes les normes envisageables, l'une parmi les plus importantes pourrait être celle imposant aux entreprises internationales opéra,nt sur le continent africain un partage des profits (« profit sharing »), de telle manière que les populations et les collectivités locales soient associées à leurs profits au même titre des quasi-actionnaires, en lieu et place d'être considérées comme de simples victimes.


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